Que faut-il savoir du bas de contention ?
Le bas de contention est dans la technologie médicale une orthèse de compression veineuse. Il se décline sous la forme d’une chaussette de contention, de collants de contention, de bas de cuisse ou de mi-bas. On le tricote avec un fil bien spécifique, notamment appelé fil guipé. Dans cet article, on vous dira tout ce qu’il faut savoir sur ce sujet.
Son utilité
Un traitement par compression veineuse, respect des lois ou règles biomécaniques. Cela est maîtrisé par l’art médical depuis plusieurs siècles. En allant sur sur ce site, vous aurez plus d’informations. L’utilisation du bas de contention opère une pression dégressive le long des jambes, ce qui dynamise vers le haut le flux sanguin. L’objectif est d’éviter que le sang se stagne dans les veines au risque d’avoir les jambes varices, lourdes, gonflées et autres. II faut savoir que l’efficacité thérapeutique du dispositif suit une pression qui s’adapte parfaitement à la jambe du concerné. C’est pour ça qu’il faut un système de taillage précis ainsi que des normes d’industrialisation et de conception que le fabricant doit respecter. L’objectif est de garantir une bonne compression. Tout ceci en couvrant bien-sûr le panel morphologique. En réalité, une maladie veineuse est une pathologie chronique qui évolue de jour en jour. Il peut être lié à l’âge, à une activité avec station debout ou une assise prolongée ou même héréditaire. En gros, le bas de contention peut traiter et prévenir les risques de complication.
Les différentes classes du bas de contention
Ici, le classement se fait en quatre classes. Cela commence de la première classe qui est la plus faible à la quatrième classe qui est la plus forte. Ces classes sont uniquement propres à la norme française AFNOR. En réalité, ils garantissent un niveau de compression précis pour chacune des classes. Selon le stade clinique de la maladie, pour recommander une classe de compression, la haute autorité de santé se réfère à la classification CEAP. La classe numéro un à une compression variant entre 10 et 15 mmHg, parfait pour traiter les troubles veineux bénins. On parle des sensations de jambes lourdes, des fourmillements, etc. Pour la deuxième classe, la compression est entre 15 et 20 mmHg, idéale pour traiter la majorité des troubles veineux. Parmi eux, on peut citer l’œdème variqueux, pendant une grossesse, un long voyage, varices >3 mm, etc. La compression de la classe numéro trois varie entre 20 et 36 mmHg, capable de traiter les troubles veineux les plus sévères. Par exemple, il y a les risques de thrombose veineuse ou phlébite, troubles trophiques, etc. Enfin, pour la dernière classe, la compression est supérieure à 36 mmHg et contrairement aux autres, elle est prescrite sur mesure selon la gravité du cas. Il est adapté pour les cas d’ulcère ouvert ou fermé, etc.
Les contres indications
Il y a des cas où le médecin déconseille fortement l’utilisation du bas de contention. Par exemple, lorsque le patient souffre d’infection cutanée, une plaie non cicatrisée. C’est pareil lorsque vous avez une artériopathie oblitérant des membres inférieurs avec un index de pression systolique inférieur à 0,6. Une micro-angiopathie diabétique évoluée pour une compression inférieure à 30 mmHg. Il y a aussi le cas d’une neuropathie périphérique évoluée. Il est donc important d’en parler avec votre médecin avant de l’utiliser. Voici les informations les plus importantes à connaître sur le bas de contention.